Sixième étape : Jour 6 - Saint-Martory - Saint-Gaudens - 28/06/2023 - 27,7 km - 6h - 590 D+
- viagarona31
- 22 nov. 2023
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 7 déc. 2023
Villes traversées : Saint-Martory - Arnaud-Guilhem - Castillon-de-Saint-Martory - Saint-Médard - Beauchalot - Labarthe-Inard - Estancarbon - Saint-Gaudens
(Voir Carte en bas de la page)
Description : Je suis partie vers 8h de Saint-Martory, je suis passée à côté du beau pont encadré de deux grandes portes. Puis j’ai commencé à monter vers une jolie forêt, ce jour-là il y a eu beaucoup de montées et de descentes. Ensuite je suis passée à côté de l’abbaye de Bonnefont (4ème photo) qui était en travaux et que je n’ai donc pas pu visiter. Puis j’ai traversé les petits villages de Castillon, de Beauchalot et de Labarthes-Inard où je me suis arrêtée manger. J’ai longé la voie ferrée pendant un moment autour d’Estancarbon, et je suis ensuite passée sur une piste cyclable sur laquelle nous nous sommes passés devant et re-doublés avec une famille de cyclistes qui faisait le même chemin que moi (à retenir pour demain). J’ai, plus loin, traversé les écuries de Saint-Anne, où il y avait énormément de boue. Avant de passer devant la gare et d’arriver par le bas dans la ville de Saint-Gaudens en devant faire une bonne dernière montée pour arriver dans son centre.
Mon conseil : C’est une étape avec beaucoup de kilomètres alors si vous êtes sûr de la météo ou qu’elle ne vous importe pas, n’hésitez pas à faire une bonne pause du midi pour bien reposer vos jambes.
Pour voir cette journée en vidéo, rendez-vous sur mon compte Instagram @viagarona31 !
Anecdote historique : L’abbaye de Bonnefont
C’est une abbaye cistercienne située sur les communes de Proupiary et de Sepx. Elle fut fondée en 1136 et est classée aux monuments historiques depuis 1984. L'église fut consacrée en 1167 par l'archevêque d'Auch. Le pape Clément V y passa quelques jours en 1309. L'abbaye de Bonnefont est un symbole important dans le Comminges, entre le piémont Pyrénéens et la vallée de la Garonne.
Elle reçût beaucoup de donations de la part des “grandes familles” de la région, ce qui permît de fonder des “abbayes-filles” près de Foix, en Agenais et même en Aragon. Cela permit également de créer de nombreuses bastides à ses alentours telles que Beauchalot, Blajan, Boulogne, Boussens, Carbonne, Lestelle, Mazères, Plaisance-du-Touch, en paréage avec le roi et les comtes.
Sur le plan archéologique, elle présente un certain intérêt. En effet, les moines amenèrent avec eux un art et des nouvelles techniques de construction venant du nord de la France. C'est-à-dire qu’il y avait une voûte sur croisée d'ogives d'un style primitif. L’abbaye est alors, ainsi que, la deuxième cathédrale Saint-Etienne de Toulouse, symbole de l'introduction de la voûte d'ogives dans le Midi de la France. S’ajoutent, un cloître, une salle capitulaire, un réfectoire, un moulin et des salles d'hôtes au cours des siècles suivants. La décoration jugée trop austère change aux XVe et XVIe siècles et sont apportées de riches sculptures.
Lors de la Révolution française, a lieu une vente de Biens nationaux au cours de laquelle l'ancien notaire de l'abbaye rachète le couvent. On commença alors à la détruire, ainsi on a retrouvé la façade de la salle capitulaire à Saint-Martory, des parties du cloître à Saint-Gaudens et chez divers particuliers ou la façade de l'église dans un village. En 1842, Prosper Mérimée, alerté par le Préfet de la Haute Garonne tenta d’arrêter le démontage de l’abbaye. Mais elle fut déconstruite entièrement.
Régulièrement depuis son rachat en 1980 puis en 2010, des travaux de restauration et de rénovation y sont faits.
Sources :
Fouet Georges. Haute-Garonne. Sauvetage de l'abbaye de Bonnefont. In: Bulletin Monumental, tome 141, n°1, année 1983. pp. 69-70, www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_1983_num_141_1_6151
La carte ci-dessous est approximative, suivez le chemin plutôt sur l'application Cirkwi.
Commentaires